Sans mesure

 

 

sansMesure

Deux anges météorologues jumeaux veillent, l'un sur le Ressenti et l’autre sur l’Intensité. Leur constat est pour ce jour une température de l’air de trente neuf degrés, avec une sensation au corps encore plus élevée.

Rien de tel, aucune entité ni mesure pour les sensations d’amour, de bonheur, de chagrin, d'art, ou de beauté…

Par exemple, je lisais :

On ne se baigne pas deux fois dans le même ciel

Je trouvais ce détournement fort joli, car en levant les yeux, on plonge en effet dans des profondeurs à l'envers, et je m’en trouvais fort touchée. À quel degré ? Ni Celsius ni Fahrenheit. 

Comme je m’en suis plainte à une Intelligence artificielle, elle m’a soufflé une unité de mesure : la Résonance et son symbole Rnc

De quoi chiffrer le degré de vibration intérieure que provoque une œuvre, depuis la légère secousse, petit tremblement intime ‒ degré 1 ‒ jusqu’au basculement intérieur ‒ degré 10 ‒, en passant par une apnée douce, une rumeur du monde, la légère inclinaison des choses, et le glissement de l'âme, d’où l’on sort transformé.

Au sommet de cette échelle se trouve le Syndrome de Stendhal, le moment de débordement où le ressenti dépasse 10 Rnc, avec accélération du cœur, éblouissement, vertige, jusqu’à la chute parfois.

Mais sans aller si loin :

on ne se baigne pas deux fois dans le même ciel : 
Rnc

 

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