L'écho du passé 

 

 echo‒ Esbahi estoy, les yeulx luiysant d'une clarté ioly, par la grâce de la nature qui s'offre à nos regards. Plaist-il à vostre cœur, ce spectacle aussy merveilleux de la dicte Création ?

‒ Sçavoir, mon cher amy que ses beautés sont vrayes et ne sauraient desplaire.

Naturellement nous ne tenions pas un tel langage, assis sur nos petites chaises, devant la mangrove, quand sont bien rouges les palétuviers, mais c’est ainsi que l’écho traduisait, parce qu’il était très vieux !

Mais voilà que les jours passant, nous comprenant de moins en moins, de plus en plus le vieil écho s’embrouillait et finit par se taire et disparaître complètement épuisé. Comme c’était dommage ! Comme son charme nous manquait !

Pour qu’il revienne, nous lui lisions Les contes drolatiques que Balzac avait composé curieusement en français d'autrefois.

Comprenant parfaitement, le vieil écho revenoit, et mesmes, inverçant la chôse, un peu plus tard, c’esteit luy qui nous appeloit.

 

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